Comment tenir l’archet du violon ?

Tenir correctement son archet

Bien tenir son archet, condition incontournable à la bonne pratique du violon, demande une certaine pratique. La vitesse de l’archet, sa pression et sa position par rapport au chevalet sont les trois éléments qui permettent d’obtenir de son violon un bon son.

La vitesse de l’archet

Le déplacement de l’archet permet, comme on le sait, d’obtenir le son. Ce qui détermine le bon son est naturellement la bonne tenue de l’archet. Cependant, seule une pratique assidue permet d’y parvenir sans appuis exagérés. Ainsi par exemple, il n’est pas nécessaire d’appuyer inconsidérément sur les cordes de son violon pour jouer fort. Le son forte s’obtient par une bonne maîtrise de son archet, quelle que soit la vitesse d’exécution, conjugué à la rapidité d’exécution du geste. Cette dernière implique d’appuyer fortement avec son index.

La pression de l’archet

La main doit être souple et détendue. L’ensemble des doigts participe à une tenue souple mais ferme de l’archet. La main doit le tenir naturellement et sans crispation. Finalement, le plus difficile n’est pas de prendre et de tenir son archet correctement, le plus compliqué est de le tenir de façon constante tout au long du travail. Il ne faut ni se relâcher ni, au contraire, se crisper sur la tenue de son archet.

La position de l’archet

La bonne position de l’archet détermine un point de résonance optimal qui dépend de la position même de l’archet. Ce point de résonance bouge en fonction du son recherché qui dépend évidemment du déplacement de l’archet sur le chevalet. Le violoniste est la recherche constante du bon point de raisonnement, cette recherche s’accentuant plus il joue fort ou aigu.

Il existe un certain nombre d’astuces pour bien tenir son archet. Vous trouverez dans le commerce des « guides d’archets». Ils permettent surtout de bien positionner l’archet sur les cordes et d’obtenir un son régulier. Ces objets sont surtout destinés aux violonistes débutants qui obtiennent rapidement un son agréable et doux.

Le son idéal n’existe pas. Si le violoniste est en permanence à sa recherche, c’est le travail, la pratique et la bonne tenue de l’archet qui permettent finalement d’accéder à ce son idéal et constant recherché.