Débuter avec les pizzicatos en violon
Le pizzicato, on le reconnait dans un morceau de Johann Strauss fils, « Pizzicato Polka », dans le « Playful Pizzicato » de Benjamin Britten et même dans « Plink, Plank, Plunk » de Leroy Anderson. Un peu difficile à la base, cette technique mérite plus d’attention en vue d’une bonne maîtrise.
La technique
Le pizzicato, qui veut dire « pincé » en italien, est une technique rendue célèbre par Niccolo Paganini. Elle consiste à pincer les cordes avec les doigts, de la main droite surtout et rarement de la main gauche, sans faire appel à l’archet. Pour les distinguer, on notera un « pizz » ou un petit « + » au-dessus d’une note. En utilisant l’index, on obtiendra du son de type percussion de notes qui, produites à maintes reprises, deviendront simplement des « pizzicati ».
Un peu de précision
Inutile de rappeler que le violon est très riche en matière de sonorités. Si vous ne les obtenez pas en changeant la position de l’archet, pourquoi ne pas essayer la technique du pizz. Il vous faut donc poser le pouce sur le bord de la touche en guise d’appui. Et puis, user de l’index pour pincer la corde et de bien tirer dessus pour une bonne résonance. Ici, la main gauche est libre de jouer une note. Les effets varieront en fonction de l’intensité déployée : un effet rond avec le gras de l’index et un son plus direct avec le bout du doigt. La rapidité est souvent de mise.
Les autres types de pizz
De la main gauche, il est également possible d’effectuer un pizzicato, noté « Pizz MG » sur une note. Il suffit d’appliquer un doigt sur la corde et de la pincer avec un doigt supérieur. La méthode Bartock, quant à elle, se rapproche du snap. Béla Bartok recommande de tirer la corde verticalement tout en frappant la touche. Il vous faut pincer les cordes graves pour obtenir du bon son. En dernier lieu vient le pizz glissando, ou « gliss pizz » sur une note. Ici, on joue en pizzicato normal et on enchaîne par la suite avec un glissement, soit vers le bas soit vers le haut.